les Montagnards Unis

Un petit tour de 3 jours en skis ( "massif du Gleysin")

Fin février = la météo est bonne pour plusieurs jours,
la neige est encore assez abondante, risque d'avalanche quasi nul,
et  il fait à présent assez bon dans la journée...
Altitude de départ = 1090




Au bout d'une petite heure, voici le "Chalet du bout".
1398 mètres.




Le "massif du Gleyzin"  : promesse de belles et longues pentes à skier





On ne peut pas perdre...





C'est reparti, tranquillement...





ça ne monte pas trop raide.




Chalet du lac du Léat qui n'est pas (encore ?) indiqué sur les cartes IGN.  1650 mètres.  Il y a déjà de quoi s'amuser par ici, sur ce versant Ouest.




Des surfeurs sont passés par là...






De son vrai nom, le "chalet Hyppolite Chassandre-Baroz".
Grâce lui soit rendue.
( attention = il y a un bon poêle, des matelas. Mais pas de couvertures, et le bois, il faut aller le chercher...)




Une neige très agréable sous les skis, même à la montée...




Un chouette petit coin, faudra que je revienne !
Pas trop éloigné, et qui garde bien la neige.
Pas trop de pentes avalancheuses semble-t-il.
Pas trop fréquenté non plus. Mais faut pas le dire à tout le monde...




Un peu plus loin, un peu plus haut, "Tigneux". Il y a de quoi faire aussi par là, surtout pour les amateurs de neiges vierges.
( La carte  indique une cabane-refuge, mais je crois qu'elle est fermée à clé.)





Après Tigneux, le point culminant du jour, un col sans nom à 2000 m.
On bascule sur la "Petite Valloire" , déjà un peu plus fréquentée (à ne pas confondre avec sa voisine, la "Grande Valloire).




1779 m., arrivée au "deuxième chalet de la Petite Valloire", selon l'IGN.
Bilan, en comptant large et très tranquillement =
départ 10h30, arrivée à 17h.





Merci aux chasseurs et aux habitants de la Ferrière,
qui ont restauré et mis à disposition ce chalet-refuge.






Matelas et couvertures à disposition
( mais il est prudent de monter avec son duvet, surtout en week-end).
Quant au bois de chauffage, ne le gaspillez-pas...





Le chalet est face à l'Ouest = parfait pour la pause au soleil de fin d'après-midi.





Vers les lacs, le  col d'Arguille ou la Grande Valloire, la Savoie...




Une traversée qui peut prendre une heure ...





.... sur des contre-pentes
favorables aux avalanches, selon l'état de la neige...





En bas, la vallée du Haut-Bréda, Fond-de-France, et au-dessus,
les pistes de la station des Sept-Laux.




De droite à gauche, Dent du Pra, Pic de Belle Etoile, Pic de l'Apparence,
et Pic des Cabottes , fréquentés par les skieurs de randonnée.





Belle Etoile à droite semble plus facile d'accès
que le Pic des Cabottes à gauche...




19 heures, il fait encore bon, même si la neige regèle déjà.




Les dameuses entrent en action sur les pistes...





Un lagopède salue des ses cris bizarres le coucher du soleil.



Nuit calme et sans vent...
Pas de nuages = la neige regèlera  en surface et se conservera mieux.





Petits ilôts de lumière...




22 heures = au lit !





7 heures = fin d'une nuit de pleine lune












Une "traversée" pas très agréable, sur la neige gelée.
En plus, j'ai mal calculé mon itinéraire...




Fin de la traversée. Un passage qui pourrrait être dangereux, question avalanches, en fonction de l'état de la neige.
Mais ce jour-là,à cette heure-là, ça craignait rien.






Là, on est vraiment à l'abri.
Et le torrent de la Valloire est invisible, sous la neige.





Hésitation...  monter le col d'Arguille, basculer côté Savoie et faire une grande boucle ?  je ne me sens pas en grande forme, déjà bien fatigué par la traversée précédente ...




Je vais faire plus modeste, montée au col de Comberousse
et aller/ retour par la belle "Grande Valloire".
Le lac Noir est déjà derrière moi.





Le col, à 2750 mètres et des poussières.
Il en reste combien à monter, 400, 500 ?



La neige "botte" sous les skis. 
C'est à dire qu'elle adhère en un gros paquet sous les skis.
Question de température de la neige, ni assez froide, ni assez chaude.






Deux personnes tout en haut, sur le Pic de Comberousse.Ils sont arrivés au sommet par la voie normale, de l'autre côté, par la face nord.





J'avance très  lentement aujourd'hui,  ce skieur va me rattraper.





Le col est atteint.
Au 1er plan, le Charmet de l'Aiguille, très skiable, en dépit des apparences.
Mais je n'identifie pas  celui du second plan. Le Grand Morétan???
Le Mont-Blanc, je doute d'y aller un jour.




Les Savoies, jusqu'à une bonne centaine de kilomètres...





Puy Gris, au milieu : une escalade un peu vertigineuse, mais pas bien difficile.





Premiers virages de la descente.





Plus impressionnant que la réalité, surtout sur cette neige douce.




1000 mètres dénivelé jusqu'au chalet...




Zigzags de montée et serpentin de la descente.




Curieux = je suis le premier à tracer la descente de la Grande Valloire...





La traversée du retour, le plus haut possible, en évitant les rochers.
A présent, je connais le passage le plus commode.




Lumières de La Ferrière et de la station.





Plus haut, lumières naturelles...




Une vingtaine de chamois va chercher le soleil du matin. 




Pas la grande forme aujourd'hui,  je me fais encore dépasser...
( mais faut dire que j'ai un sac à dos beaucoup plus lourd)




Le col ouest des Portes d'Eglise, avec de la neige encore gelée à cette heure-ci



Je me suis bêtement entêté à ne pas déchausser.
Pourtant, même avec les skis sur le sac,  tout droit dans la pente, ça va plus vite et c'est moins fatigant, surtout avec un piolet.



Les derniers 40 mètres sont bien raides...




Mais à midi, la neige a dégelé, c'est moins casse-gueule...




C'est dimanche, il y a quelques personnes...




Pas besoin de se presser, je vais me faire du thé, avec les sardines  à l'huile...





En principe je devrais passer le col du Morétan en face ( pas bien méchant),
pour atteindre la cabane du Merlet de l'autre côté...



.... mais je manque un peu de motivation, ..., et puis si je descends le "glacier" du Gleyzin, j'atteindrai une autre cabane...





Il y a de l'espace pour faire sa trace sur les pentes !




L'heure du choix = " je prends la direction du col, ou je descends ??? "







... "et puis demain la météo commencera à être moins belle", ..., je descends ...




La dernière grande pente, tout schuss, au dessus du refuge de l'Oule




L'enneigement est encore très bon, car j'ai déjà vu l'accés au refuge plus compliqué, avec les barres rocheuses.





Refuge de l' Oule, ou refuge Antoine Cros, 1800 et quelques mètres...
Gardé en été, par le berger et la bergère.




L'accés, par le haut comme par le bas peut-être dangereux =
barres rocheuses et avalanches.



Abondante provision de bois, livré par hélicoptère et laissé à disposition.
Je laisse toujours quelques euros dans la boîte prévue à cet effet.





Je me ferais bien gardien de refuge, mais juste pour quelques temps.




J'aurais pu continuer encore ma boucle, une  journée de plus...




Je prends tout mon  temps,  c'est la fin d'après-midi, mais  y a pas l'feu...




Mélange d'hiver et de printemps...




Petite traversée sous le couloir du Pertuis, qui peut être avanlacheuse.





Retour skis au pieds, à 1090 m., jusqu'à la voiture.
Le panneau n'est pas inutile,
il a sans doute été installé après l'avalanche qui a tué des gens,
aux abords du refuge de l'Oule, il y a 3 ou 4 ans.




25/02/2008
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