les Montagnards Unis

Merlet : du soleil et un oubli

 

Bonnes chutes de neige, assez bas, il ya quelques jours.  Et plus  trop avalancheux sur Belledonne....  + Météo Montagne qui annonce très beau temps, pendant plusieurs jours =

un sac àdos à remplir , avec une petite semaine de ravitaillement.

C'est relativement vite fait, je commenceà avoir l'habitude.

Sauf 1 petit oubli....

Cliquer sur les photos pour les voir en grand

 

Au chalet du Merlet, les quelques autres randonneurs de passage  étaient sympas, cette fois.

Et ils avaient du bon matos, eux....

 

L'oubli : lors de mon dernier périple, une fixation s'était cassée.

Complètement oublié de vérifier ça avant de partir, de consolider la chose.

Et ça n'a fait qu'empirer.  Sparadrap et ficelles ne donnent pas de résultats  probants.

 

Les premiers jours, je peux encore monter et skier les pentes douces du col du Merlet, ou ses vallons cachés sur la gauche.

 

Mais pas question, par ex, de skier le très sympathique et bien poudreux cold u Villonet  (à droite). Ni de m'aventurer dans quelques couloirs du coin que j'aime bien... Heureusement, le grand soleil de printemps et l'absence de vent permettent de jouer au lézard des cimes.

Car pour la descente de retour, avec cette fixation de plus en plus capricieuse, mieux vaut attendre que la neige dure du matin ait "décaillé", qu'elle se tranforme l'après-midi en "moquette de printemps".

 

Ces petits itinéraires secrets vers le sommet de l'Aup du Pont, je les connais par coeur. En plus,  ils ont été tracés par mes collègues ! Pas question non plus de m'aventurer sur ces pentes plus raides : ça fait une sensation très désagréable de ne pouvoir avoir aucune confiance dans ses skis.

 

La bronzette tranquille, ça, ça  se passe très bien.

 

 

 

Décision cruelle, après 4 jours, j'abrège mon séjour. Descente vers la voiture. Adieu Aup du Pont.

 

Après quelques chutes douloureuses sur la neige dure du matin, je commence à acquérir une téchnique très spéciale "fixation capricieuse". J'apprends à me méfier de la moindre petite bosse,  je cherche les passages les moins pentus  et les plus larges possibles.

 

Dilemme :  attendre que la neige devienne moins dure ( plus facile à skier, et moins douloureuse en cas de nouvelle Xieme chute ) ? 

Oui mais bientôt, ce ne sera plus que passages étroits et raides, inutile d'essayer de skier ça !

Il faudra que je mette  les skis  sur le sac et que je marche. Et là, vaudrait mieux que la neige soit dure...

Finalement, en descendant avant 13 heures, je ne m'enfonce ni ne me casse pas trop la figure .



27/03/2011
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