les Montagnards Unis

Tentative 2, réussie. Une boucle de 6 jours.

Jour 1

à voir aussi  >>  la tentative précédente, en partant de Clavans   <<


Après 4 jours à laisser le mauvais temps se passer,
nouveau départ pour les Grandes Rousses.

Cette fois-ci accès par le versant Ouest, en partant de Vaujany
.




Quand j'arrive, le gardien du refuge redescend.
Il me laisse le refuge à disposition.





Les Grandes Rousses, comme le nom l'indique.



Jour 2


Grand Pic de Belledonne...




et derrière le Grand Pic, Grenoble...




Arrivée au lac de la Fare et à l'abri Rajon





L'Oisans, une région de maquis FTP et de combats intenses.
Un hôpital de fortune avait été installé dans cet abri.




Sous les glaciers, tout un plateau, parsemé de lacs..




Pas beaucoup de monde par ici.




Belledonne sud  s'étire en longueur.




Encore le Grand Pic, entre le col de Belledonne et le col de la Balmette




Restes de banquise.




3 heures plus tard et 900 mètres au dessus du lac de la Fare = montée du col de la Pyramide. C'est raide, avec de la glace, des éboulis traîtres. Les 2 piolets (avec dragonnes aux poignets !) et les crampons sont plus qu'utiles.





Et voilà  le travail ! après le couloir de la Pyramide, accés sur un petit plateau, sous le Pic Bayle, accès au versant Est...



Camping à 3300 m.




Au sud-est, les Ecrins, la Meije, le Râteau, les 2 Alpes...





Pic de la Pyramide




Le col de la Pyramide à droite = encore en neige, c'est plus facile...




18 heures, pas un souffle de vent, à 3300m., il fait bon.





Horizon plein ouest, pour profiter du soleil du soir.





La courbure de la Terre.






A l' Est, les Aiguilles d' Arves rosissent.




La Meije et et les Ecrins aussi.




Dans 30 secondes, la nuit.




Jour 3

Horizon plein Est, pour profiter du soleil du matin.





A l'ouest, c'est Belledonne qui devient rose.





Voie sud-est du Pic Bayle.
Soit à droite du Mont Savoyat, en passant par le glacier du Grand Sablat, sous le Pic Blanc.  Soit à gauche du Savoyat, par le col / couloir du Grand sablat.





Prochaines étapes en vue : le col des Quirlies et le pic de l'Etendard à gauche.








La Barre des Ecrins (derrière le Râteau) souvent cachée.





A une centaine de km, le Mont Blanc








Coup d'oeil  par dessus Belledonne nord, en direction de Lyon et de Rouen.




Le moment est historique.





3465 mètres +  1,74m






Publicité pour un futur sponsor.





Une rencontre...  30, 40 cm de neige lourde, pas encore de trace...,
arrivé à ma hauteur, il renonce.





Le sac s'allège jour après jour.





Slalom  entre les crevasses.



Délicat = pente raide + glace dure. Il y avait encore une mince couche de neige. Mais 3 jours plus tard, en remontant pour le retour, les crampons et piolets accrochaient à peine de quelques millimètres...





Le front d'un glacier et  les ruptures de pente : c'est souvent là que ça se complique...





Sur le glacier des Quirlies, beaucoup plus tranquille.
La voie normale du Pic Bayle passe au milieu de la photo.





C'est une trentaine de chamois qui me réveillent de ma sieste.


















Terrain de camping idéal = un rocher déneigé pour poser les affaires,
et de l'eau de fonte qui coule dans une petite crevasse.







Jour 4

Pic Bayle au réveil.





Avec son voisin , le mont Savoyat





Une cordée perdue au loin qui profite de ma trace de descente.




Au col des Quirlies,  un regard côté sud, côté Isère.





Après le col des Quirlies (3000m.) , reste plus que 464 mètres à gravir...




Plus que 150 mètres...





Point 3464 = c'est la forme...





Vallée du Ferrand, plateau d'Emparis, vallée de la Romanche et les Ecrins...





Pic Bayle, vu de l'Etendard et les 2 versants des Grandes Rousses.





Avant la dernière pente sous le Pic Bayle,
un passage rocheux qui peut être assez délicat.






M. B.  ...








Sympathique arète...






ça ne vous tente pas ?





Belle et longue et facile descente.





Une neige toute  douce sous les pieds, ça soulage...





1000 mètres plus bas,  le glacier transpire.





Le saut de crevasse sur glacier plat, un jeu d'enfant.




Dernière petite montée de la journée ....
 





... à 16 heures, la foule a quitté l' Etendard depuis longtemps...





et me voilà arrivé juste à la baignoire répérée sur la carte.




Dans celle-ci,  l'eau est  plus fraîche...





Petite pente , petit plat, exposé plein  sud =
camping déneigé.





Le paysage, d'ici quelques années, avec le réchauffement
et le recul des glaciers.






Jours 5 et 6

Dernière photo au matin. Batterie épuisée.
Mais encore deux jours de marche.

L' étape 5 a été relativement courte en passant par la Cime de la Valette (sans difficulté aucune) jusqu'au lac des Quirlies. Je me suis arrêté au lac, tenté par la couche sablonneuse et moelleuse pour planter la tente.
Mais du coup, l'étape 6 fut monstrueusement longue (marche de 6h du matin à 21h30). 
Et difficile, avec la remontée du Pic Bayle, avec son glacier très pentu au pied,  la neige molle au-dessus. Avec mes détours et mes vaines explorations sur les crêtes rocheuses, et avec le bref mais très délicat petit passage rocheux avant d'arriver à la pente finale. Avec un sac assez lourd...
J'aurais pu écourter cette étape 6, en plantant la tente sur l'espèce de plateau au-dessus des pistes de Vaujany, un joli dédale, très sauvage, parsemé de lacs. J'avais de quoi subsister.
Mais l'envie des charmes de la vallée me poussait à continuer. Je me sentais en forme et motivé, tout en étant, sur la fin,  ivre de fatigue.
Le genre de situation qui peut être dangereuse pour un randonneur-alpiniste pas trop  expérimenté, pas bien équipé.





12/02/2008
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